Haisora... là où le ciel semble si haut… (P.V : Zettai)

Ca s’est déroulé là bas… dans ce petit village perdu au beau milieu du Pays de la Pluie, cet endroit sinistre où le ciel ne cesse jamais de pleurer au-delà de ses sombres et éternels draps nuageux… Haisora... un lieu bien peu recommandable, la contrée n’était pas réputé pour sa grande prospérité, mais là on avait une illustration parfaite du ghetto misérable. Quand on arpentait chacune de ses rues si on tendait une oreille on entendait un ou deux cris, peut être ceux d’un homme se faisant déposséder de ses biens ou une jeune femme de sa virginité. Si on ouvrait un œil on voyait un mélange de noir, gris, marron taché de temps à autre d’un rouge écarlate. Si on faisait appel à son odorat, des effluves de décompositions assaisonné d’une fine essence sanguine. Pour le toucher le simple fait de se tenir debout était déjà désagréable, on s’enlisait dans une mélasse infâme qui semblait peut à peu nous recouvrir, comme si la terre souhaitait nous épargner de veines souffrances ici en nous ramenant à elle. Le goût ? Pour le tester on pouvait entrer dans l’un de ces bistrots malsains… enfin ceux qui n’était pas en ruines suite aux intempéries ou aux frais d’entretient trop importants. Il y en avait un décent dans le centre-ville… enfin décent… qui ne risquait de s’écrouler sous le pourrissement du bois et des assauts des termites sur les charpentes. Y entrer ajoutait à nombreuses odeurs désagréables celle de la sueur et de l’alcool fermenté. Le mélange était à lui seul, les quelques clients semblaient tous plongé dans un comas éthylique… ce qui n’était pas faux puisse que tous était noyé dans le liquide ambré qu’il consommait en masse.

Au fond de la pièce se trouvait une femme apparemment âgée habillée misérablement, le regard triste, les cheveux grisonnants. La main serrant un verre à demi-rempli, elle faisait tournoyer les glaçons dont les clinquements contre la paroi de verre résonnait tel le glas. Un physique illusoire puisque sous ces traits se dissimulait Kokoro Hidarime, l’une des anbus de Kiri… que faisait-il ici ? Etait-elle en mission ? Devait-elle assassiner quelqu’un ? Trouver des informations ? Filer un suspect ? Non… rien de tout cela… elle n’avait reçu aucune directive du Mizukage, sa présence ici était due à sa quête personnelle… la recherche de son père... celui qui avait déshonoré son clan… celui qui lui avait pris sa jeunesse ainsi que son œil gauche… elle se remémorait ces quelques instants où tout a basculé… la cloison qui se déchire la chair de sa mère qui s’entaille le sang qui macule le sol, l’expression meurtrière de son père…

*Pourquoi ?*

Cette question repassait en long en large et en travers dans son esprit embrumé par l’alcool. Pour quelle raison son père avait-il commis de tels actes ? Il n’avait jamais été particulièrement chaleureux mais il lui paraissait inconcevable qu’il ait été pris d’une telle folie. Quelque soit son mobile ses actes étaient impardonnables et Hidarime avait pour seule aspiration de le laver de ses pêchés… lame à la main… c’était la seule chose à faire pour redonner à son clan toute sa vertu. Elle vida une fois de plus son verre et l’écarta pour s’affaler sur le comptoir, sa venue ici avait était veine, les rumeurs stipulant le passage d’un bretteur instable semblait n’être qu’un ragot. Les quelques rares qui avaient pu lui donner une réponse compréhensible n’avait guère pu confirmer ces rumeurs. Cette traque lui paraissait bien dérisoire maintenant…

*Tu es peut être déjà mort qui sait… dans ce cas que puis je faire… vers quoi vais-je me tourner… à quoi bon être membre d’un clan à jamais souillé ? Je dois réparer ses affronts… je le dois !*

Elle tapa du poing sur la table et réclama un autre verre au patron qu’elle attendit tranquillement en chantonnant un air dont la provenance lui échappait, il était emprunt d’une profonde nostalgie.

[HRP > les evenements suivant et compris dans ce topic se déroulent avant la rencontre avec Itachi]

Le pays cause de ma naissance,
je ne scesse d'y revenir
malgrè les crimes que
j'ai commis en ces lieux
il y a maintenant quelques temps certe.

Mais la brulûre fut vive et marqua profondément
le pays.
Tellement qu'encore aujourd'hui
il pleure de douleur.

Maintenant je suis là, dans
un bar miteux
sur la terre que je haït.

A attendre après des souvenirs
que je n'aurais jamais.

Peut être oui...
Mais je suis ici chez moi.
Dans mon élément.
Dans tout ce qui représente ma vie.

Le chaos est la perdition,
que je suis loin de rejetter.

Au contraire, étant créé pour ça
je m'y sent tellement bien finalement.

Bon...
Qu'estce que je vais faire maintenant ?
Ce n'est pas ici que je vais trouver
quoi que ce soit d'interessant.
Ni qui que ce soit d'ailleurs.

Alors qu'estce qui me retiens...
Au fond je devrais arrêter de revenir
ici.

On pourrait me reconnaître de plus...
La première fois que j'ai montré
mon identité, enfin... mon absence
d'indentité et le nom qu'on à donné
à l'experience dont j'étais l'abboutissement.
C'était ici...

Après le meurte du conseil
qui à propulsé le pays dans la déchéance.

J'aime tellement le risque
qu'il faut que je pimente le moindre
de mes mouvements.

Je ne vais quand même pas tarder,
la nuit risque d'avaler à nouveau
son partenaire.
Et moi je vais en profiter
pour disparaître sans bruit.
Comme je suis venu, et comme
je suis ici.

Rien ne devrait venir troubler,
ma tranquilité,
les quelques minutes que je compte
rester accoudé à ce bar en compagnie
de cette immonde vieille femme.

- Dites voir, le déchet vivant,
oui c'est à toi que je m'adresse.
Y'a des jours comme celui-ci
où en regardant des gens comme toi
je ne regrette pas de ne pas avoir de visage.
Regardez là bas je suis sûr qu'ils ont besoin
d'un ramasse miette supplémentaire.
Les rats de taille normale ne leur suffise plus.

Pauvre vieille femme...
héhé...

Enfin Zettai tu devrais savoir
que les bases du comportement
humain
interdissent les mauvaises actions contre les personnes
handicapés ou âgés.

Alors,
quand elles semblent
être les deux.
héhé...
Décidément je suis inspiré aujourd'hui.

Allez, il est temps de partir on dirait...

La complainte de la mélancolique finit par se faire interrompre par une voix étrangère s’adressant à elle, des plus monotone en dépit du vocabulaire acide employé. Quand la fausse vieille détourna son regard à demi obstrué en raison de sa véritable nature, elle vit se dessiner un individu bien ambigu nonchalemment installé un tabouret plus loin, son étrange allure se fondait parfaitement dans son environnement… tellement qu’on aurait cru immatériel, il portait également un masque à l’expression vide, faisait-il partie d’un gang ? Non… le crime n’est en aucune façon organisée ici, l’anarchie seule règne en maître… mais alors qui était-il ? Que voulait-il ? Elle qui avait pris cette apparence misérable et vieillissant dans le but d’être peu attractive et ainsi être tranquille c’était raté…

Elle laissa planer un silence pesant bien qu’habituel en ces lieux, elle avait arrêté de faire tournoyer ses glaçons, signe que qu’elle avait bien ouï les paroles du sans-visage, elle le fixa un moment, apparemment indifférente à ses dires, elle ne l’était en fait qu’à moitié, quand elle est arrivée à Kiri il y a deux ans, elle n’avait aucune connaissance du monde obscur dans lequel elle avait pénétré, celui où l’on se devait d’être forte, aussi bien physiquement que mentalement, si du point de vue du corps elle avait le niveau, le psychique ne suivait pas et au début elle avait souvent pleuré les fois où on avait relevé la laideur de son aberration faciale, depuis elle n’y portait plus le moindre crédit. Elle se contenta d’adresser un soupir de dédain à son interlocuteur avant de rétorquer :

"Un déchet ? Et qui es-tu pour pouvoir ainsi déterminer la nature d’une parfaite inconnue ? À moins que tu n’en sois toi-même un, cela justifierait ta connaissance de la chose… cela dit ton goût ne m’est pas amère mais juste insipide, j’ai bien du mal à me reconnaître en toi, tu manque d’acerbité… même si je reconnais que tu te défends pas trop mal…"

* Tss… je perds mon temps à répondre… à croire que je régresse… ça ou alors les rasades d’alcool ne me réussit pas… *

En effet elle avait enchaîné en quelques heures un nombre invraisemblable de verres et ce sans s’en rendre compte, ses idées n’étaient que vaguement clair, elle gardait un certain sens des réalités mais les interprétées au ralenti, c’était peut être pour ça qu’elle n’avait pas répondu spontanément, quoi qu’en temps normal elle n’aurait probablement pas donné suite à ses diffamations, quitte à passer pour une pov’ pomme, de toute manière un membre des services secrets devait par définition ne se faire remarquer en aucun cas. Comme quoi même le shinobi le plus à cheval sur les fondements de sa profession pouvait faire des entorses à ceux-ci… en tout cas l’individu peu palpable semblait bien impatient de quitter les lieux, allait-il donner suite à la conversation ? Hidarime l’ignorait et s’en fichait complètement, elle avait d’autres soucis à potasser.

OhOh,
on dirait que j'ai trouvé de quoi perdre mon temps.
Elle me répond...
Elle me répond plutôt bien.

A tel point qu'on douterait
presque que l'être qui
m'à parlé est le même que celui
qui se tient maintenant devant moi.

Elle semble pourtant terriblement
fébrile.
Et ... et voilà un détail que
je n'avais pas remarqué.

Elle semble de visage
terriblement jeune
comparé au reste de son physique.

Oh voilà qui est intriguant.

Je n'ose imaginer que ce soit
ce à quoi je pense.

Il serait grotesque de penser
que la personne qui se tient
devant moi en après moi...

Oh non sûrement pas,
on est jamais trop méfiant.

Cette vieille sorcière,
quoi que légérement assomée
par l'alcool d'après sa position,
affalée sur le barre,
ne m'a pas l'air très net.

Je vais tout simplement partir.
Sans chercher d'avantage de problême... NON

Mais enfin qu'est-ce que je raconte,
je suis dans le village
où j'ai commis le plus gros
crime de mon histoire
jusqu'à aujourd'hui...

Il suffirait si elle me perd de vu
qu'elle allerte un peu le quartier
pour que les gardes en ronde à cette
heure tardive,
rapliquen et fassent le rapprochement...

STOP !!!
On arrête la paranoïa

Enfin, quand même.
La ville à beau être
en morceau, il reste tout de même
quelques gardes.

Puis nous ne sommes pas
dans le quartier le plus net non plus.

Au contraire.

Mince.
Je ne suis absolument pas prêt
à me battre ici.

Le grabuge c'est certain attirera
des gens qui me reconnaitrai.
Je ne sais plus,
un simple visage pourrait
me mettre sur la piste
d'un assaillant ?
c'est n'importe quoi.

Bref,
je ne vais pas m'activer
pour rien.

C'est sûrement autre chose.... Mer**

Harg, autant lui demander après tout :

- Dit moi le torchon !
Ta visite ici n'a rien avoir avec moi
tout de même ?

Mais qu'est-ce que c'est que cette question ?
Je suis un abrutis, j'aurais du quitter
la salle doucement.

Je ne suis pas du tout préparé,
je prévois toujours mes combats.

Voilà que maintenant,
si ce que je pense est vérifié.

Je risque bien de payer bien cher
ma venue anodine.

L’étranger se montrait décidemment bien lunatique, lui qui semblait avoir pris la décision de partir resta pourtant vissé à son siège, fixant de ses deux yeux pesants la camouflée. Ce regard semblait refléter une certaine intrigue portée en la personne de celle qui lui avait répondu avec pourtant une certaine pointe d’angoisse, attitude qui se généralisa rapidement à la gestuelle de l’individu qui tantôt approchait son visage pour mieux visualiser son objet d’étude puis se retirait comme si ce dernier était particulièrement instable. Une bien étrange attitude qu’ Hidarime ne relevait guère, l’abus de boisson commencer à lui peser sous forme d’un lourd mal de tête, elle ne daigna guère accorder le moindre intérêt au curieux personnage qui la scrutait. Son esprit se perdait dans une douleur insupportable, comme si on déversait un acide au creux de sa cervelle, consommant à petit feu le fin fond de sa pensée… que c’était délicieux pour elle… se libérer un peu du fardeau qu’elle s’était elle-même attribuée depuis le jour où elle avait franchi les portes de son village actuel, la promesse de devenir forte, plus forte que n’importe quel homme et de retrouver son père… oublier… elle donnerait tant pour cela... mais la cicatrice sur son cœur est indélébile tout comme celle de son visage cachée par ce bandeau si particulier… un cœur meurtri cachant sa souffrance… cette plaie battante…

La sérénité fut toutefois de courte durée, en dépit de son manque de lucidité, elle put discerner son mal chacun des mots crachés par le sans-visage.

Citation :: Dit moi le torchon !
Ta visite ici n'a rien avoir avec moi
tout de même ?

Pourquoi poser une telle question ? Etait-il une personnalité locale qui méritait qu’on lui suscite un intérêt ? Qui était-il ?

*Qu’est ce que j’en ai à foutre de ta gueu** crétin…*

Aussi intéressante qu’était cette interrogation, elle ne touchait en aucun cas l’anbu dont la seule volonté était clairement d’avoir la paix, celle-ci porta sa main à la canne situé à ses cotés, bout de boit traître cachant sa véritable nature d’arme blanche, non pas qu’elle comptait s’en servir, en réalité elle n’en avait même pas conscience, il s’agissait là de l’application de l’un de ces réflexes shinobis assimilés lors de sa formation. Bien que l’envie de trancher dans le vif du sujet ne lui manquait pas pour l’avoir sorti de son semi-coma éthylique, cela dit son état d’ébriété n’était pas suffisamment avancé pour lui faire avoir un geste aussi inconsidéré. Elle se contenta de lui répondre d’un ton dédaigneux accompagné d’un geste de main évocateur exprimant son désir de solitude.

"Je ne suis pas venue ici pour contenter ton ego surdimensionné au point de te donner le fantasme d’avoir braqué sur toi tous les regards du monde. Rassure toi, il n’y a pas grand-chose à voir, même si ton délire est en soi un spectacle peu ordinaire… allez du vent !"

Elle reporta sa dextre au visage avec laquelle elle palpa l’interstice entre son globe oculaire et la fente creuse dissimulée pour essayer de chasser les quelques nausées qui lui montaient, d’une manière si flegmatique qu’on aurait cru qu’elle avait une fois encore zappé la présence de l’autre. Un comportement une fois encore bien provocateur…

Plutôt sale caractère,
et surtout beaucoup
de fougue pour une vieille alcoolique.

Je ne devrais pas me laisser
provoquer mais...
je n'ai pas vraiment le choix,
puis nous mettrons ça
sur le compte de l'ivresse.

De plus il ne faut pas
que je tarde,
des rendez-vous m'attendent
dès demain matin.

Je dois rencontrer de nouveau
Itachi qui m'à donné
quelques nouvelles de ses nouveaux
projets.

Voilà qu'il me faut quitter l'Akatsuki
pour suivre celui dont j'ai le plus peur...

Choix terrifiant.
M'opposer à Isaki
ne sera pas une mince affaire.

Il faut aussi
que je m'entretienne avec
le ninja qui est intervenu
à Kiri,
fesant fuir Kisame définitivement.

Puis enfin,
j'irais trouver Orochimaru.
Pour que ses talents me soient
révélé,
dans la paix je l'espère.

Bref,
du beau monde
en nombre.

Pas de temps à perdre avec
cette loque dont
le comportement combattant
vis à vis de l'instrument
qui lui sert de support
me laisse présagé un passé
d'ancienne ninja déchue.

- Je suis forcé d'admettre
vu l'endroit que
tu gagnes d'office.

Mais sache que tu as rencontré Zettai,
bientôt acolyte du grand Itachi.
Tu pourras dire à tes amis
que tu l'as fais fuir
alcoolysée et avec un simple baton.

Une légende
pour tes petits enfants.
Bien que je doute de ton réél âge.

Tu sais, finalement,
je crois que tout ça était drôle.

En tout cas que la scène aurait fait
rire grand nombre d'humains.
J'espère qu'elle te feras rire aussi
une fois ta conscience
revenue.

Qu'elle perte de temps phénoménale,
cela m'apprendra à avoir peur sans doute,
bien, je m'en vais enfin.

[puis il partit rejoindre son supérieur
afin d'accomplir ses desseins
sous bonne protection]

L’assommante boisson semblait voir ses effets s’amplifier de seconde en seconde, la migraine infernale combinait à la hausse violente de sa chaleur corporelle rendait l’anbu de plus en plus fébrile. Chacune de ses inspirations semblaient plus étouffées, comme si l’air qu’elle aspirait était dénué de son oxygène vital, ses paupières lui parurent de plus en plus lourdes et elle enfonça l’une de ses canines dans sa gencive pour se maintenir éveillée, il fallait être folle pour autant se laisser en de tels lieux où un coupe-jarret pouvait vous prendre à chaque instant, déjà que ce type qui l’avait dérangé était bien louche… si elle s’endormait elle risquait de le payer très cher… elle se força alors à écouter les paroles de l’autre hors normes, il énonça une tirade bien étrange… semblable à un avertissement que la kunoichi ne comprit pas sur le coup. Les mots marinèrent quelques secondes dans son esprit avant qu’elle ne saisisse leur sens. Zettai… elle connaissait ce nom ! L’homme sans identité, l’ombre qui ayant massacré l’ancienne administration du pays de la Pluie ! Et que voulait-il dire par "acolyte" de Itachi ?

*Impossible ! Mais alors ce type est ?!*

Elle se leva alors brusquement de son tabouret, manquant de peu de perdre l’équilibrer et s’écouler sous la masse de sa carcasse que l’alcool avait rendue affreusement lourde. S’empara de son sabre métamorphosé révélant sa véritable nature.

"Comment se fait-il que tu…"

Sa réaction avait été toutefois bien trop lente… le sans-visage s’était déjà éclipsé. Hidarime s’affaissa sur son arme, haletante, quelle imbécile, si il avait été encore présent il n’aurait eu aucun mal à la terrasser, elle n’arrivait pas à croire qu’elle avait fait preuve d’un tel manque de professionnalisme en se pinter la gueule dans un pareil bourbier au point d’être incapable de reconnaître un nukenin d’une telle ampleur. Elle se traina hors de l’établissement en titubant, menaçant de s'écrouler à chaque pas, à peine suivit du regard par les autres buveurs déjà K.O à leur table respective. La pluie continuait de pleuvoir dehors, elle balaya de son regard trouble la rue espérant apercevoir la silhouette du criminel… en vain. Elle frappa du poing sur le sol boueux, enragée d’un tel échec.

*Maudit déserteur ! Nous nous reverrons… et ce jour là je te ferai sentir le souffle glacé de la mort au travers du métal froid de mon sabre...*

Sur ces mots un nuage de fumée blanche apparut autour de la fausse grand-mère dont on pu vaguement distinguer une silhouette bien plus juvénile… avant que celle-ci ne s’évapore, tel un gaz s’échappant vers les hauteurs, rejoignant le ciel si haut d’Haisora…

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